Récits de "Voyage intérieur"

Ces personnes ont voyagé dans leur monde intérieur, auprès de leur champ d'énergie et d'information qui les compose, tant au niveau physique, que émotionnel ou mental.

Avec leur autorisation, retrouvez ici le récit de ces voyages, aussi partagés sur Facebook et Instagram @parentheseavecsylvaine.

Je profite de ce confinement pour me lancer un nouveau défi, celui de proposer mes soins énergétiques à distance. Merci à @lili de m’avoir fait confiance pour mon tout 1er soin hier matin. C’était juste géant ! Je raconte…

Comment est-ce que j'introduis le soin ?

Avec la respiration, je nous invite tout d’abord à déposer nos corps et sa matière sur le sol pour ainsi lâcher les tensions et les pensées du moment. Nous sommes toutes deux assises. La phrase « Je dépose mon corps avec amour sur la Terre » aide au processus, clarifie l’intention. Puis je nous invite à prendre contact avec notre monde intérieur avec la phrase « Je me dépose avec amour sur ma terre intérieure » en imaginant profondément descendre dans notre bassin, notre bas-ventre (le lien à la Terre) et notre ventre (l’humus, digestion de la matière et des émotions.

Je prends le temps d’appeler l’aide des Intelligences de la Nature et des guides, bulle de lumière et de sécurité, avant un exercice d’expansion de conscience pour @lili et moi. Il s’agit simplement de poser notre intention, notre oreille attentive et exploratrice à l’écoute des sons et des vibrations qui entourent notre corps, de la surface de l’épiderme à aussi loin que possible au-delà de celui-ci : le halo de notre énergie, l’environnement qui nous entoure, la surface de la terre, jusqu’à l’horizon, le ciel, et l’Univers…

C’est le 2ème soin où je n’ai pas besoin d’attendre la fin de l’exercice d’expansion pour que déjà s’exprime à moi des images, des sensations corporelles, des mots… La pratique fait son effet ! D’ordinaire, je propose de s’expanser de part et d’autre du corps, à gauche, à droite, puis vers la terre avant de grandir vers le haut.

 

Le voyage commence...

Retrouvailles

Avec @lili, l’expansion à droite nous emmène sans encombre jusqu’à la couche d’ozone qui se présente à moi et mon « écran intérieur » comme une membrane translucide finalement difficile à franchir. Je ressens une peur de perte de repère et un « Je suis si bien sur Terre ». Je nous invite à imaginer d’épouser cette membrane de tout notre corps et d’en faire une combinaison, genre super-héros. La couche d’ozone n’est alors plus une contrainte. Le super-héros se met à bondir en joie de planète en planète, tel un flipper. Il se transforme ensuite en petite fille qui prend les planètes dans ses bras comme des doudous. Elle se place ensuite entre elles comme au milieu d’une famille, avec sensations fortes d’amour et de retrouvaille.

La mémoire lâche-prise...

Retour à la conscience du corps. Nous allons maintenant à gauche. Très rapidement, à quelques centimètres de la peau, nous sommes bloqués par une mémoire qui se personnifie à moi par un visage de femme âgée en pleurs. Avec force, je demande une transformation de cette énergie « dans le mode le plus élevé qui soit » et un accueil sincère dans la lumière et l’amour. De nombreuses mains se présentent (Êtres de la forêt). L’énergie de la Terre (Gaïa ?) forme une poche profonde comme pour mieux accueillir et absorber. La mémoire lâche-prise… Apparaît alors à moi un corps qui se laisse complètement tomber en douceur de très haut vers la Terre, en total abandon. Au niveau du corps, je ressens des tensions au niveau pancréas-estomac. Je demande à @lili de s’étirer et respirer de tout son côté gauche pour libérer.

Ça vibre, ça danse, ça libère !

Nous continuons l’expansion à gauche. Nouvelle difficulté à dépasser les frontières de la maison dans laquelle vit @lili. Un membre après l’autre, la sortie se fait avec une grande prudence malgré un soleil ardent, orangé qui nous attend dehors. Impossible d’aller plus loin, le dos collé au mur extérieur de la maison. Entre le mur et le dos, un élastique dense, malléable et vivant nous empêche d’aller plus loin. De nouveau, je demande de l’aide pour une transformation. Se présente alors à moi les contours d’un personnage et la question « Es-tu sûre ? ».

Devant un mélange d’envie et de réticence de @lili, je lui propose de s’asseoir bien stable sur le rebord de son lit. Je ressens un appel des pieds, une « mise à la Terre ». Des spartiates et une belle armure dorée féminine, représentant des ailes, habille alors nos pieds et nos jambes. Poids nécessaire pour un ancrage du bas du corps au sol. Le haut du corps, quant à lui, est invité à la dignité, tête haute. Une cape blanche se dessine, 2 médaillons dorés sur les épaules, et un ciel bleu profond nous entoure comme pour nous rassurer.

Le bas de la cape en mouvement commence à chatouiller l’élastique dans le dos. Toutes deux se transforment en cordes bien tendues d’un violoncelle. Cela grince fortement dans mon oreille gauche ! Je ressens un lien entre le grincement et notre relation à chacune à notre mère (jamais de hasard, il y’a écho entre les personnes que je reçois en soin et mon cheminement !). Un appel à la danse, le tango et puis tout va très vite ! Les cordes deviennent des sinusoïdes. Ça vibre, ça danse, ça se libère !

Lemniscate aux contours lumineux feu cuivré

Une lemniscate, infini parfait, se dessine maintenant. Elle se place au niveau du bas des côtes, caresse de sa danse le pancréas-estomac-foie. Elle descend comme un scanner vers le bassin, puis est perturbée par un nouveau blocage sous le nombril au bas ventre. Elle bascule, se déséquilibre. @lili et moi avons des difficultés à préserver notre posture assise, le dos part en arrière. Je nous invite à lâcher tout notre poids, allongées désormais sur le dos, à imaginer être baignées dans de l’humus doux et chaud, à s’enfoncer comme dans du sable mouvant. La gorge se serre. Les mâchoires résistent. Une reconnexion s’impose à notre armure dorée, à notre dignité, le menton vers la poitrine. L’énergie s’ouvre alors dans le dos, se libère sur tout l’avant du corps jusqu’au bassin où nous retrouvons la lemniscate, magnifique, aux contours lumineux feu cuivré.

Elle se place sous son bassin comme un tabouret en lévitation et j’entends que cette lemniscate est un outil à sa disposition pour s’y asseoir, s’y poser, et lâcher en confiance à tout moment selon les besoins. Cette lemniscate continue ensuite de descendre, traverse l’humus et le sol, jusqu’à la roche-mère. Je nous invite à ressentir la densité, le soutien sous nos points d’appui : arrière de la tête, omoplates, fessiers et talons. Dessous cette masse, le magma et le cœur de la terre bouillonnent, comme le feu au départ d’une fusée. Se soulève alors une belle boule sous le dos de @lili qui l’emporte et l’emmène vers le ciel.

Lumière et densité magmatique, son repère...

Je reviens au dos de @lili contre le mur de la maison, l’élastique a disparu, mais reste une accroche au niveau du bassin. À peine ai-je pensé « Y’a-t-il un autre blocage ? » que le mur perd sa verticalité et devient un sol sombre et ardent. @lili est assise sur la lemniscate toujours présente. Elle est entourée d’une lumière et densité magmatique, son repère...

Ce soin avec @lili a duré quasiment 2 heures. Je l’ai trouvé plus épuisant que ceux que je fais en présentiel dans mon jardin et mon chalet. Normal, je me dis, c’est mon 1er soin à distance. Je manque simplement d’expérience. A peine terminé, je me suis ruée dans mon jardin, les pieds nus au sol, et j'ai répondu à ma faim de loup ! Retour à la matière ! ; - )